Comment résoudre un exercice de génétique ?
Il vous faudra déterminer les mécanismes à l’origine de la diversité des individus.
Pour cela, il faut rechercher les mécanismes qui interviennent au cours de la reproduction sexuée, c’est-à-dire au cours de la méiose et de la fécondation.
Afin de définir le brassage génétique en cause dans la méiose, dans le cas où 2 gènes sont en jeu, il faudra déterminer si :
- ces 2 gènes sont liés ( situés sur la même paire de chromosomes):Crossing-over alors envisageable.
- ces 2 gènes ne sont pas liés = gènes indépendants (situés sur des paires de chromosomes différents) : crossing-over non envisageable
- puis vous aborderez la fécondation comme mécanisme complémentaire (la fécondation ne « fait » que prendre des gamètes déjà fabriqués et les assemble) : le choix au hasard d’un gamète mâle et d’un gamète femelle augmente la diversité génétique en créant des assortiments différents d’allèles..
1/ Définir les caractères, les gènes et allèles en jeu ; avant de débuter l’étude des résultats de croisement : présenter le croisement
Si besoin, choisissez une convention d’écriture des gènes et de leurs allèles (ex pour longueur des ailes : vestigiales : vg ; et aile longues : vg+= allèle dominant).
Ecrire le génotype des parents s’il vous est donné
(Mémo : si parent de race pure : double homozygote récessif ou double homozygote dominant dit de « type sauvage »)
2/ A partir des résultats de la F1 (obtenus à l’issue du 1er croisement ), déterminer, pour chaque gène, l’allèle dominant et l’allèle récessif en justifiant votre résultat.
Examiner le phénotype des individus de F1, leurs proportions.
Préciser les écritures des allèles (ex : vg et vg+) .
3/ Définir le génotype des parents ( si non connu ) , de leurs gamètes et des individus de F1
Si 2 gènes sont en cause, vous devez formuler une hypothèse concernant la liaison des gènes (2 gènes situés sur la même paire de chromosomes) ou leur indépendance ( 2 gènes portés par 2 paires de chromosomes différentes ).
4/ Partir des résultats obtenus à l’issue du 2ème croisement = croisement test (= test cross = back cross) :
a° décrire les phénotypes obtenus en F2BC, donner leurs proportions : parler de phénotypes de type parental ou de nouveaux phénotypes ( = recombinés )
b° Interpréter ces données en précisant l’intérêt d’un croisement test (apport d’allèles récessifs par souche test, phénotypes observés en F2BC déterminés par allèles apportés par F1)
c° Déduire les différents types de gamètes fabriqués par F1 ainsi que leurs proportions : parler de gamètes de type parental ou recombinés.
Confronter ces résultats aux données théoriques, déduire la liaison ou l’indépendance des gènes en cause.
Vous pouvez traduire vos remarques sous forme d’un tableau illustrant les fécondations possibles ( = tableau de fécondation = échiquier de croisement ) entre les différents types de gamètes produits par F1 et le type de gamètes issus de la souche test
5/ Déduire le type de brassage génétique en jeu à l’origine des nouveaux phénotypes observés,
préciser quand il intervient au cours de la reproduction sexuée :
* brassage inter-chromosomique (métaphase/anaphase 1 de méiose)
* brassage intra-chromosomique (par crossing-over à prophase 1 de méiose)
* brassage génétique lors de fécondation
6/ Schématiser le comportement des chromosomes impliqués dans les brassages étudiés : attention à votre cellule initiale diploÏde, réfléchissez bien à la localisation des gènes et allèles en jeu ( liés ou pas ) afin de représenter une ou 2 paires de chromosomes,
Représenter seulement les phases clé de la méiose qui sont en jeu, annoter vos schémas en indiquant les mécanismes à l‘origine des brassages .
Vous allez avoir d'excellentes notes en suivant cette méthode! :bounce:
Il vous faudra déterminer les mécanismes à l’origine de la diversité des individus.
Pour cela, il faut rechercher les mécanismes qui interviennent au cours de la reproduction sexuée, c’est-à-dire au cours de la méiose et de la fécondation.
Afin de définir le brassage génétique en cause dans la méiose, dans le cas où 2 gènes sont en jeu, il faudra déterminer si :
- ces 2 gènes sont liés ( situés sur la même paire de chromosomes):Crossing-over alors envisageable.
- ces 2 gènes ne sont pas liés = gènes indépendants (situés sur des paires de chromosomes différents) : crossing-over non envisageable
- puis vous aborderez la fécondation comme mécanisme complémentaire (la fécondation ne « fait » que prendre des gamètes déjà fabriqués et les assemble) : le choix au hasard d’un gamète mâle et d’un gamète femelle augmente la diversité génétique en créant des assortiments différents d’allèles..
1/ Définir les caractères, les gènes et allèles en jeu ; avant de débuter l’étude des résultats de croisement : présenter le croisement
Si besoin, choisissez une convention d’écriture des gènes et de leurs allèles (ex pour longueur des ailes : vestigiales : vg ; et aile longues : vg+= allèle dominant).
Ecrire le génotype des parents s’il vous est donné
(Mémo : si parent de race pure : double homozygote récessif ou double homozygote dominant dit de « type sauvage »)
2/ A partir des résultats de la F1 (obtenus à l’issue du 1er croisement ), déterminer, pour chaque gène, l’allèle dominant et l’allèle récessif en justifiant votre résultat.
Examiner le phénotype des individus de F1, leurs proportions.
Préciser les écritures des allèles (ex : vg et vg+) .
3/ Définir le génotype des parents ( si non connu ) , de leurs gamètes et des individus de F1
Si 2 gènes sont en cause, vous devez formuler une hypothèse concernant la liaison des gènes (2 gènes situés sur la même paire de chromosomes) ou leur indépendance ( 2 gènes portés par 2 paires de chromosomes différentes ).
4/ Partir des résultats obtenus à l’issue du 2ème croisement = croisement test (= test cross = back cross) :
a° décrire les phénotypes obtenus en F2BC, donner leurs proportions : parler de phénotypes de type parental ou de nouveaux phénotypes ( = recombinés )
b° Interpréter ces données en précisant l’intérêt d’un croisement test (apport d’allèles récessifs par souche test, phénotypes observés en F2BC déterminés par allèles apportés par F1)
c° Déduire les différents types de gamètes fabriqués par F1 ainsi que leurs proportions : parler de gamètes de type parental ou recombinés.
Confronter ces résultats aux données théoriques, déduire la liaison ou l’indépendance des gènes en cause.
Vous pouvez traduire vos remarques sous forme d’un tableau illustrant les fécondations possibles ( = tableau de fécondation = échiquier de croisement ) entre les différents types de gamètes produits par F1 et le type de gamètes issus de la souche test
5/ Déduire le type de brassage génétique en jeu à l’origine des nouveaux phénotypes observés,
préciser quand il intervient au cours de la reproduction sexuée :
* brassage inter-chromosomique (métaphase/anaphase 1 de méiose)
* brassage intra-chromosomique (par crossing-over à prophase 1 de méiose)
* brassage génétique lors de fécondation
6/ Schématiser le comportement des chromosomes impliqués dans les brassages étudiés : attention à votre cellule initiale diploÏde, réfléchissez bien à la localisation des gènes et allèles en jeu ( liés ou pas ) afin de représenter une ou 2 paires de chromosomes,
Représenter seulement les phases clé de la méiose qui sont en jeu, annoter vos schémas en indiquant les mécanismes à l‘origine des brassages .
Vous allez avoir d'excellentes notes en suivant cette méthode! :bounce: