Egypte : Un répit jusqu'au 15 août pour les Moubarak
Le procès de Hosni Moubarak et de ses fils a été
ajourné au 15 août. Malade, l'ancien président égyptien devra rester à
disposition de la justice dans un hôpital près du Caire.
De nombreux égyptiens attendent de ce procès qu'il montre que le raïs déchu n'est plus intouchable SIPA
Quelques heures tumultueuses dans l'académie de police du Caire, et on remballe. Le procès de Hosni Moubarak
(ainsi que de ses fils Alaa et Gamal et de six hauts responsables de la
police) pour meurtre de manifestants et corruption, ouvert mercredi
matin, a été ajourné au 15 août. Après plusieurs suspensions, le
président du tribunal du Caire a annoncé la levée de l'audience en début
d'après-midi. D'ici à la reprise des débats, Hosni Moubarak devra
rester au Centre médical international, un établissement situé près du
Caire.
Atteint d'un cancer de l'estomac, le raïs déchu ne retournera pas à
Charm-el-Cheikh, station balnéaire où il était précédemment hospitalisé.
Une façon pour la justice de s'assurer de la présence d'Hosni Moubarak,
alors que les défenseurs de l'ancien président œuvrent contre la tenue
de ce procès pour lequel leur client a plaidé non coupable. La cour a donné son accord pour que Moubarak ait accès à un cancérologue « à chaque fois qu'il en aura besoin », conformément aux demandes de la défense.
Situation tendue
Cette
première journée d'audience a été mouvementée, avec une cour qui
improvise face à une multitude d'avocats. Hosni Moubarak, vêtu dans la
tenue blanche réservée aux prévenus, a pris la parole une fois, en fin
de matinée. Pâle et amaigri, le dernier Pharaon d'Egypte a nié sa
responsabilité dans la répression meurtrière de la révolution qui l'a
poussé au départ le 11 février : « Je nie complètement ces accusations », a-t-il répondu au Parquet depuis sa civière, dans la cage qui fait office de box des accusés.
Le
président du tribunal a dû intervenir à plusieurs reprises pour
réclamer le calme dans la salle d'audience, spécialement aménagée pour
l'occasion et qui peut contenir 600 personnes. Dehors, la situation a
dégénéré entre les partisans de Hosni Moubarak et les opposants de
l'ancien président. Des affrontements ont éclaté devant l'académie de
police, avec échange de coups de bâton et jets de projectiles divers.
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alors que les défenseurs de l'ancien président œuvrent contre la tenue
de ce procès pour lequel leur client a plaidé non coupable. La cour a donné son accord pour que Moubarak ait accès à un cancérologue « à chaque fois qu'il en aura besoin », conformément aux demandes de la défense.
Situation tendue
Cette
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responsabilité dans la répression meurtrière de la révolution qui l'a
poussé au départ le 11 février : « Je nie complètement ces accusations », a-t-il répondu au Parquet depuis sa civière, dans la cage qui fait office de box des accusés.
Le
président du tribunal a dû intervenir à plusieurs reprises pour
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dégénéré entre les partisans de Hosni Moubarak et les opposants de
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