généralement on ne peut pas déterminer est ce qu'elle est une réinfection ou une rechute en se réferant seulelement la clinique et la biologie diagnostic courante, mais plutôt a la biologie moléculaire (GeneXpert) pour determiner avec affinité le caractère de la souche causale. voici l'histoire d'un patient :
Mr L, 38 ans, originaire du Congo, est infecté par le VIH depuis 1996, date à laquelle est découverte une tuberculose pulmonaire et ganglionnaire médiastinale. Ses lymphocytes T4 etaient a 4/ mm3. Une quadrithérapie antituberculeuse est débutée associée un traitement antirétroviral. L'évolution est favorable malgré une résistance à l'isoniazide. A 6 mois de traitement, des douleurs abdominales font découvrir des abcés hépatique et pancréatique. La souche initiale de M. tuberculosis (identifiée par RFLP) est devenue résistante à la rifampicine. Un drainage chirurgical est réalisé, un traitement par éthambutol, ofloxacine, pyrazinamide effectué pendant 18 mois. 14 mois après l'arrêt du traitement, la radiographie pulmonaire note l'existence d'adénopathies latérotrachéales droites. La suspicion d'une rechute de tuberculose multirésistante, fait introduire un traitement par amikacine, éthionamide, levofloxacine, pyrazinamide et éthambutel. Les résultats de l'antibiogramme montre que la souche est sensible. Son identification par spoligotyping montre qu'elle est différente de la souche initiale, ll s'agit d'une réinfection et non pas d'une rechute.
source : sciencedirect
doi.org/10.1016/S0248-8663(02)80625-7