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Imagerie gynécologique
Auteur : Isabelle Thomassin-Naggara
Imagerie gynécologique
Auteur : Isabelle Thomassin-Naggara
Ce syllabus, qui prolonge divers enseignements proposés pendant les JFR 2016, est le fruit d'une collaboration étroite entre le Collège des Enseignants de Radiologie (CERF), la Société Française de Radiologie (SFR) et la Société d'Imagerie de la Femme (SIFEM) autour d'un objectif commun : celui de l'enseignement. La SFR, au travers de cet ouvrage soutient la formation initiale que se doit d'assurer le CERF, et assume sa mission de Formation Médicale Continue. Ainsi, ce syllabus s'inscrit dans la continuité de ceux publiés les années précédentes, mais avec quelques nouveautés, en associant des chapitres s'adressant aux internes en formation initiale ou aux radiologues voulant se spécialiser dans un domaine qui leur est peu connu, à des chapitres d'approfondissement pour des radiologues aguerris dans cette spécialité passionnante qu'est l'imagerie gynécologique.
L'imagerie gynécologique a connu un essor fantastique au cours de ces dix dernières années avec l'émergence de l'Imagerie par Résonance Magnétique. Cet examen est devenu la technique de référence pour l'étude de la radio-anatomie et de la caractérisation tissulaire (chapitre 1), grâce à la combinaison de différentes séquences (chapitre 2). Ainsi elle permet d'optimiser l'exploration des pathologies gynécologiques importantes, telles que l'endométriose pelvienne ou la caractérisation des masses annexielles, qui restent la première cause de chirurgie gynécologique (chapitres 4, 5, 6 et 7). Si l'échographie endovaginale est l'examen de première intention dans ces pathologies tout comme dans l'exploration de ménométrorragies (dont sont majoritairement responsables les pathologies endométriales et myométriales bénignes (chapitres 8 et 9), l'IRM est devenue l'examen de référence pour le bilan d'extension loco régional des cancers utérins (chapitre 10). Enfin, l'échographie et la tomodensitométrie restent les examens de référence dans d'autres indications où l'IRM pourrait avoir également une place plus importante dans l'avenir, telles que l'évaluation de la carcinose péritonéale (chapitre 11), l'exploration des algies aigues d'origine gynécologique (chapitre 12), l'exploration de l'infertilité féminine (chapitre 13), les infections génitales hautes (chapitre 14) ainsi que l'exploration des troubles de la statique pelvienne (chapitre 15). Le développement de ces indications sera bien entendu dépendant de notre capacité à toujours affiner nos résultats, afin de répondre au mieux aux questions des cliniciens et ainsi d'améliorer la prise en charge de nos patientes
L'imagerie gynécologique a connu un essor fantastique au cours de ces dix dernières années avec l'émergence de l'Imagerie par Résonance Magnétique. Cet examen est devenu la technique de référence pour l'étude de la radio-anatomie et de la caractérisation tissulaire (chapitre 1), grâce à la combinaison de différentes séquences (chapitre 2). Ainsi elle permet d'optimiser l'exploration des pathologies gynécologiques importantes, telles que l'endométriose pelvienne ou la caractérisation des masses annexielles, qui restent la première cause de chirurgie gynécologique (chapitres 4, 5, 6 et 7). Si l'échographie endovaginale est l'examen de première intention dans ces pathologies tout comme dans l'exploration de ménométrorragies (dont sont majoritairement responsables les pathologies endométriales et myométriales bénignes (chapitres 8 et 9), l'IRM est devenue l'examen de référence pour le bilan d'extension loco régional des cancers utérins (chapitre 10). Enfin, l'échographie et la tomodensitométrie restent les examens de référence dans d'autres indications où l'IRM pourrait avoir également une place plus importante dans l'avenir, telles que l'évaluation de la carcinose péritonéale (chapitre 11), l'exploration des algies aigues d'origine gynécologique (chapitre 12), l'exploration de l'infertilité féminine (chapitre 13), les infections génitales hautes (chapitre 14) ainsi que l'exploration des troubles de la statique pelvienne (chapitre 15). Le développement de ces indications sera bien entendu dépendant de notre capacité à toujours affiner nos résultats, afin de répondre au mieux aux questions des cliniciens et ainsi d'améliorer la prise en charge de nos patientes
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