L'échographie cardiaque
1 - Techniques d’enregistrement
L’échocardiographie est une technique non invasive d’exploration morphologique et dynamique du cœur par les ultrasons. Elle est réalisée à l’aide d’un appareil échographique spécialement conçu pour la cardiologie et équipé d’une ou plusieurs sondes ultrasonores. La sonde, positionnée sur le thorax du patient, émet des ultrasons et reçoit leurs échos qu’elle traduit en impulsions électriques amplifiées secondairement.
Figure 1 : appareil échographique
1 - Techniques d’enregistrement
Il existe plusieurs techniques d’enregistrement :
• Le mode TM (temps-mouvement) qui permet l’étude des mouvements des différentes structures cardiaques, les dimensions des cavités cardiaques et l’épaisseur des parois.
Figure 2 : coupe parasternale grand axe en TM passant par le ventricule gauche
Figure 3 : coupe parasternale grand axe en TM passant par l’aorte et l’oreillette gauche
Figure 4 : coupe 2 cavités en mode BD
Figure 5 : coupe parasternale grand axe en mode BD
Figure 6 : coupe 4 cavités en mode BD
Figure 7 : coupe parasternale petit axe en mode BD
Figure 8 : Flux aortique en doppler pulsé
Figure 9 : Flux mitral en doppler pulsé
•Le doppler tissulaire complète ces informations par l’étude des vélocités pariétales (vitesse de mouvement des parois) intra myocardiques reflétant le travail mécanique du cœur.
Figure 10 : doppler tissulaire de la paroi latérale de l'anneau mitral
2 - Types d’examens
On distingue :
•L’échocardiographie transthoracique de repos : réalisée chez un sujet installé en décubitus latéral gauche, le bras gauche replié sous sa tête puis en décubitus dorsal. La sonde ultrasonore est appliquée sur le thorax du patient examiné, dirigée vers son cœur. Un gel hydrosoluble est appliqué sur la peau afin de faciliter la transmission des ultrasons.
•L’échocardiographie tranoesophagienne : réalisée grâce à l’introduction d’une sonde dans l’œsophage chez un sujet conscient en décubitus latéral ou assis ou en décubitus dorsal chez un sujet sédaté. Elle permet de mieux visualiser les structures cardiaques postérieures : oreillettes, septum inter-auriculaire, valves mitrales et aortiques et aorte thoracique.
•L’échocardiographie de stress : en transthoracique chez un sujet réalisant un effort et/ou après injection de dobutamine à doses croissantes pour l’étude de l’analyse segmentaire de la contractilité cardiaque.
•L’échocardiographie tridimensionnelle , technique émergente qui permet la visualisation des structures cardiaques en 3D.
3 - Informations
Les informations apportées sont nombreuses dont les principales :
•L’étude de la cinétique, de la taille, de la morphologie, des fonctions systoliques (d’éjection) et diastoliques (relaxation) des ventricules droit et gauche
•L’étude des cardiomyopathies (sévérité, évolution)
•L’évaluation des valvulopathies
•L’analyse de la cinétique segmentaire
•L’évaluation des pressions de remplissage et des pressions pulmonaires
•L’exploration des cardiopathies congénitales.
1 - Techniques d’enregistrement
L’échocardiographie est une technique non invasive d’exploration morphologique et dynamique du cœur par les ultrasons. Elle est réalisée à l’aide d’un appareil échographique spécialement conçu pour la cardiologie et équipé d’une ou plusieurs sondes ultrasonores. La sonde, positionnée sur le thorax du patient, émet des ultrasons et reçoit leurs échos qu’elle traduit en impulsions électriques amplifiées secondairement.
Figure 1 : appareil échographique
1 - Techniques d’enregistrement
Il existe plusieurs techniques d’enregistrement :
• Le mode TM (temps-mouvement) qui permet l’étude des mouvements des différentes structures cardiaques, les dimensions des cavités cardiaques et l’épaisseur des parois.
Figure 2 : coupe parasternale grand axe en TM passant par le ventricule gauche
Figure 3 : coupe parasternale grand axe en TM passant par l’aorte et l’oreillette gauche
Figure 4 : coupe 2 cavités en mode BD
Figure 5 : coupe parasternale grand axe en mode BD
Figure 6 : coupe 4 cavités en mode BD
Figure 7 : coupe parasternale petit axe en mode BD
Figure 8 : Flux aortique en doppler pulsé
Figure 9 : Flux mitral en doppler pulsé
•Le doppler tissulaire complète ces informations par l’étude des vélocités pariétales (vitesse de mouvement des parois) intra myocardiques reflétant le travail mécanique du cœur.
Figure 10 : doppler tissulaire de la paroi latérale de l'anneau mitral
2 - Types d’examens
On distingue :
•L’échocardiographie transthoracique de repos : réalisée chez un sujet installé en décubitus latéral gauche, le bras gauche replié sous sa tête puis en décubitus dorsal. La sonde ultrasonore est appliquée sur le thorax du patient examiné, dirigée vers son cœur. Un gel hydrosoluble est appliqué sur la peau afin de faciliter la transmission des ultrasons.
•L’échocardiographie tranoesophagienne : réalisée grâce à l’introduction d’une sonde dans l’œsophage chez un sujet conscient en décubitus latéral ou assis ou en décubitus dorsal chez un sujet sédaté. Elle permet de mieux visualiser les structures cardiaques postérieures : oreillettes, septum inter-auriculaire, valves mitrales et aortiques et aorte thoracique.
•L’échocardiographie de stress : en transthoracique chez un sujet réalisant un effort et/ou après injection de dobutamine à doses croissantes pour l’étude de l’analyse segmentaire de la contractilité cardiaque.
•L’échocardiographie tridimensionnelle , technique émergente qui permet la visualisation des structures cardiaques en 3D.
3 - Informations
Les informations apportées sont nombreuses dont les principales :
•L’étude de la cinétique, de la taille, de la morphologie, des fonctions systoliques (d’éjection) et diastoliques (relaxation) des ventricules droit et gauche
•L’étude des cardiomyopathies (sévérité, évolution)
•L’évaluation des valvulopathies
•L’analyse de la cinétique segmentaire
•L’évaluation des pressions de remplissage et des pressions pulmonaires
•L’exploration des cardiopathies congénitales.